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17 février 2016

SAISON 1982 avec le TROPHÉE OPEL FRANCE 1982

ANNÉE 1982

OPEL FRANCE lance son trophée sur les rallyes du championnat de France 2ème div.

Nous décidons d'y participer et de faire le maximum d'épreuves grâce aux primes qui récompenserons les meilleurs à l'arrivée de chaque course.

Rallye Dôme Forez

Championnat de France 2ème division
3 et 4 avril 1982

La GTE groupe 1 finie de justesse grâce à l’arrivée de Serge Contassot à l’Ecurie Auto me permit d’aligner la Kadett au trophée OPEL dont la 1ère épreuve était le Charbonnières le mois précédent. Il était certain que tout auréolé de sa victoire au Charbo, Vivier était présent ainsi qu’Egal, Voshalo, Benier, Legrand, Richard, Riblet, Dubessay, Robedat et autres? Ca allait être dur avec la kadett groupe 1.Le trophée associé à Kléber, j’ai donc acheté slicks, pluies, retaillés. Surprise au départ du rallye, la plupart des Opelistes étaient équipés de Michelin. Discussion avec le responsable du trophée mais les Michelins étaient bien tolérés. J’avais donc investi inutilement dans un stock de KLEBER neufs pour rien. Tant pis je les userai quand même au détriment des chronos. Mes SB11 et TB15 sont dans ma cave à Marmagne. Battu d’avance avec ma groupe 1 car les adversaires disposent de la nouvelle réglementation groupe A  ça a été dur avec les Kléber ( dans tous les sens et ne plus savoir qu’y faire.J’accélérais, elle partait tout droit de l’avant, je décélérais, l’arrière balayait et tout ça avec beaucoup d’inertie). Il fallait donc freiner et anticiper bien avant pour avoir une trajectoire à peu près bonne et encore sur des oeufs. Nous n’avons quand même pas fait trop de mauvais temps et nous finirons à la 5ème place  du groupe A et des Opel. Le premier était Voshalo surprenant et suivit d’Egal, Vivier, Benier. Le moteur à Voshalo avait surpris et faisait état de discussions entre Vivier et Egal. Moi ça ne me gênait pas beaucoup à la cinquième place. J’empochais donc 2 pts au Trophée, ce qui me plaçait en 11ème place. L’assistance était à sa première grande sortie avec les 2 GTE rouge et verte. Le nouveau chef mécano était présent. Pas de problème mécanique particulier (juste serrages et niveaux à vérifier). Seul les Kléber nous firent perdre "le bijean" est 14ème Scratch, 3ème Groupe 2 et 2ème Classe. Je finis 2 places derrière lui.
16 ème Scratch
5 ème groupe
5ème classe.

Il fallait déjà penser à la suite de la saison qui enchaîne trop rapidement avec l’Armor.

Quelques photos :












Rallye d’Armor

Championnat de France 2ème division
17 et 18 avril 1982

Le plus loin de tous, 700 km de Marmagne, très rude pour les voitures avec des portions rapides, d’autres sinueuses et recouvertes de terre glissante, d’autres en gros graviers et parsemées d’épingles et changement de route. Deux spéciales Ploeuc et Alligneuc au programme de nuit et de jour. Un beau plateau au départ avec Haro, Sau, Samson, Grand, Nourry, Guégan et le trophée Opel: Vivier, Bressou, Voshalo, Benier, Fissier, Richard, Robedat, Malbert, Parenthoren et autres GTI de Breb et Rallye III. Sur ce parcours très piégeux, il m’était difficile à me concentrer, je ne sais pourquoi car j’avais pourtant bien reconnu (c’est peut-être l’éloignement). Au terme de 5 spéciales, nous étions 27ème Scratch, 7ème du Trophée Opel (DUR). Dans les tours de nuit de Ploeuc 21ème et 23ème Scratch.
Une escapade dans un talus aurait déjà pu mettre fin à notre course. Seulement l’aile arrière droite et le pare-chocs trinquèrent ainsi que le chrono. Le lendemain, je refaisais petit à petit mon retard et accrochait la 5ème place puis la 4ème Opel lorsque Benier perdit beaucoup de temps suite à une sortie de route. Benier a toujours fait les temps devant moi. Par la suite, j’ai refait un passage à l’extérieur de la route dans un pré en contrebas et à travers une clôture (pas de mal). Heureusement que je ne me suis pas arrêté dans le pré car je serais resté pris (j’ai réaccéléré et suis ressorti 10 mètres plus loin dans la spéciale (j’ai perdu 30 secondes). Je ne me suis pas assez servi du moteur dans ce rallye et j’avais le témoin de température dans le rouge (défaut de l’indicateur constaté par la suite). Dans l’avant dernière boucle où j’étais 3ème ou 4ème Opel, à environ 10 km, j’ai senti quelque chose qui cognait sous la caisse au niveau du pont. Dans les 500 mètres, j’avais le verdict, le pont venait de tomber sur la route, juste sur un freinage avant une épingle. J’ai eu de la chance que ça ne se passe pas dans un rapide ou dans une descente. Ce fut l’abandon, et de précieux points perdus dans le trophée Opel. L’abandon, c’est la poisse et il faut encore 700 km pour rentrer. Sitôt la voiture rechargée sur la remorque en pleine spéciale, nous laissons St Brieuc derrière nous et un déplacement qui n’a rien laissé de bon au Trophée Opel.

1 photo


Rallye du Rouergue

Championnat de France 2ème division
29 et 30 mai 1982

Magnifique endroit que celui de Villecomtal et Rodez pour disputer un rallye où les virages ont l’avantage. Tout le Trophée Opel était là et j’avais ma nouvelle Opel groupe A avec 160CV. La bonne Opel du SIMON RACINGJ ’avais un peu peur de tirer les régimes et c’est prudemment que je finis ce rallye 6ème au scratch et 2ème du groupe A derrière la Golf de Martin et après l’abandon de Vivier. J’étais très heureux de la voiture (aucun problème)
Une boucle de 5 spéciales à faire 4 fois autour de Villecomtal le dimanche matin à partir de 3 heures. La remise des prix vers 20 heures, toute l’équipe très heureuse de cette victoire au Trophée Opel arrosa l’événement puisque nous rentrions que le lundi à Marmagne. 1ère course en groupa A maxi et victoire du Trophée au Rouergue. Les primes importantes permirent de continuer la saison.
Tout le rallye s’est déroulé sur les sec en SB11. Nous avions de l’assistance fixe et volante avec le break, vraiment ce qu’il y a de plus réconfortant. Il y avait Louis, Bibi, Simone, Michelle, Alain et Serge et la famille Roullot.
6ème Scratch
2ème groupe A
1er classe 2000

Quelques photos :




















Rallye des Vosges

Championnat de France 2ème division
12 et 13 juin 1982

Les 2 GTE de Marmagne Auto sont au départ, parties le 11 juin au soir pour l’Est tractée par deux 504. Nous arrivons à l’hôtel vers 3 heures du matin, une brève nuit. Bibi surveille les voitures à bord de sa Peugeot. Incertitude sur le temps, les Vosges sont noyées dans les nuages avec des averses de pluie et le soleil apparaissant quelques fois. Les voitures étaient chaussées en SB11 sur le parc. Vers 14 heures, heure de départ du prologue, le ciel s’assombrit d’un seul coup et la pluie commence très fine. Pas d’assistance en sortie de parc, nous voilà donc lancés dans les spéciales. Je limite les dégâts et je me retrouve 5ème Opel derrière Fissier, Riblet, Richard et Egal. Toute la journée et la nuit ce fut le changement perpétuel de pneus (souvent avec erreurs). Ayant pris la deuxième place du Trophée à Egal à la régulière, mon câble d’embrayage coupe net au départ d’une spéciale (bilan 38 secondes de perdues et Egal reprend la deuxième place). Serge était là et avec l’aimable gentillesse de Fissier qui nous prête un câble d’embrayage, on répare en temps voulu. Riblet ayant abandonné (disque d’embrayage), cela promettait d’être rude entre Egal et moi. Les conditions météo de dégradent de plus en plus, nous avions du brouillard épais entre les vallons et avec une pluie fracassante. Je comptais là dessus pour en reprendre pas mal à Egal. Mais au sortir du dernier parc, il nous restait que 3 grandes spéciales à parcourir, les essuie-glaces s’arrêtèrent net. Catastrophe, je ne voyais plus rien du tout et Egal partait derrière moi. Dans le sommet du col, je me suis même arrêté, je n’y voyais plus rien. Egal m’a repris 40 secondes au sommet. Dans l’autre spéciale, le gamin a pris un morceau de fil de fer qu’il relia au balai et activait par la fenêtre sur 1/3 du pare-brise. Ca allait déjà mieux, j’avais décroché le harnais et, penché sur le côté droit, j’attaquais. Dans la dernière spéciale, il pleuvait un peu moins; le gamin crachait les notes tout en balayant le pare-brise. Je rattrape 2 GTE et signe le 4ème temps Scratch, je reprend 50 secondes à Egal et la 2ème place du Trophée Opel derrière Fissier intouchable dans ce rallye si rapide (il avait la boîte longue). Nous sommes quand même très heureux de cette place au Trophée et d’être 8ème au Scratch et 2ème de groupe et de classe.
La remise des prix clôturera le séjour dans les Vosges, non sans avoir pris la choucroute garnie et le Riesling au repas de midi pour arroser cette belle performance et la fiabilité de l’Opel.

pas de photos !

Rallye Ain Jura

Championnat de France 2ème division
25 et 26 septembre 1982

Les 2 Opel de MARMAGNE au départ, aucune à l’arrivée. Celle de Jean Marc en épave dans un trou et la mienne s’est arrêtée sur casse du cric suite à une crevaison en spéciale. Toute l’assistance était sur place à Oyonnax, une boucle de 4 spéciales à parcourir 5 fois sur sol sec et caillouteux laissait prévoir de bonnes performances pour nos Opel. Avec 200 engagés, il fallait faire fort pour rentrer dans les 20 premiers. Surprise, dans la 2ème spéciale, je réalise le meilleur temps du groupe A devant Vivier, Fissier, Voshalo, Egal et Richard. Par la suite, Vivier prend l’avantage, la nouvelle sur la sortie du Bijean m’a fait relever légèrement. La 2ème place du Trophée m’était donc acquise jusqu’à ce qu’une crevaison dans la 4ème tour me laisse sur la touche. Le cric céda, il bascula et cintra (impossible de lever l’auto). Nous repartons donc avec la roue crevée tout doucement et perdons 13 minutes et passons 6ème Opel. Nous décidons d’abandonner car il reste trop peu de spéciales pour refaire le retard. Nous étions donc pointés à la 5ème au Scratch, 2ème groupe A et Classe et surtout 2ème Opel qui nous assurait la 2ème place à Paris chez Opel. Il faudra encore faire mieux la prochaine fois.

Quelques photos














Rallye des Hautes Côtes
2 et 3 Octobre 1982

Déçu par l’abandon au rallye Ain Jura, la semaine dernière, je décide de participer au rallye des Hautes-Côtes à Nuit Saint Georges pour retrouver le moral.
J’y allais donc pour faire le groupe A. Rallye régional comprenant 3 spéciales à faire 3 fois soit 20 km de chrono. Tous les habitués des épreuves régionales sont présents et les places au Scratch sont difficiles à accrocher. Ça allait être dur face à Justice, Bernard, Vaison, Alexandre, Cuynet, Peignier, Tainturier et autres... J’ai donc équipé ma Kadett de Kléber retaillés (obligatoires en régional) et c’est parti.
Toujours dans les 6 premiers au Scratch, je termine 6ème au Scratch à 1 seconde derrière Peignier et avec 30 secondes d’avance en groupe A sur la Rallye III de Lefebvre. Les Kléber ne se sont pas trouvés très brillants dans les serrés car après 2 ou 3 virages, la Kadett s’évadait de l’avant et suivait par l’arrière. L’anticipation était obligatoire. Il aurait fallu que je monte mes TB15, mais je voulais les conserver pour les nationaux de fin d’année.
Nous avions une équipe d’assistance qui n’a eu pas grand chose à faire sans assistance volante. Il y avait trop de différences entre l’activité que demande un national. Ce rallye s’est terminé vers 5 heures du matin.
Nous étions partis la veille, mon copilote et moi ainsi que la voiture de course. Nous retrouvons la Boack à Saulon la Chapelle. On casse la croûte et on va reconnaître la boucle. On ne fait que noter le routier.
Nous reconnaissons les spéciales le samedi matin du mieux que possible. Nous retournons à Saulon et chargeons la remorque avec la Kadett pour aller au contrôle technique à Nuit St Georges. Contrôle par Mosson et le soir départ du rallye des Hautes Côtes vers 20 h 30.
6ème Scratch
1er groupe A
1er Classe 2000

Toute l’équipe est heureuse et cela remet du beurre dans les épinards.

Pas de photo


Rallye des Cévennes

Championnat de France 2ème division
12-13-14 Novembre

Très beau rallye, très long, très tortueux et très renommé que celui des Cévennes. Je suis très content d’y avoir participé dans le cadre du Trophée Opel et en championnat de France 2ème division. Toute l’équipe d’assistance est présente à Montpellier. Trois boucles de 5 spéciales soit 350 km sont au programme avec la plus longue spéciale Tourgueille (52 km). Nous sommes donc partis à travers la troupe d’Opel avec Egal, Voshalo, Authebon, Miette, Autha etc... Dans le prologue, c’est Authebon qui a le meilleur temps des Opel devant moi. On se retrouve 29ème au Scratch avec Ravenel, Viano et Mathé. L’après-midi après le prologue on visite Montpellier (musique dans les 4 coins de la ville) et nous repassons aux choses sérieuses vers 22 h 30 en débutant par La Cadière-Lassalle 25 km. J’avais fait envoyer Bijean et Serge pour choisir les pneus en fonction du terrain sur place. (On monte les SB11 au lieu des TB15). Changement rapide et c’est parti à travers les flaques d’humidité du Massif Cévenol. Nous reprenons facilement de l’avance sur nos suivants, ce qui nous laisse en 2ème place du groupe derrière Bouscary et sa Golf GTI. C’est très satisfaisant pour les 10 points du Trophée Opel. Derrière nous, Egal joue de malchance et abandonne, Vosalho est distancé, Authebon est déposé, Miette est relégué puis il oublie un CP et est déclassé. Nous pouvons donc aller tranquillement vers la victoire tout en calculant la remontée des autres. Soudain la courroie de pompe à eau qui lâche. Nous réparons dans la spéciale et nous perdons 10 minutes. Je repars de plus belle et reprend 2 minutes de bonus en attaquant. Du coup j’ai perdu 8 minutes par cette courroie et surtout la tête du Trophée. C’est Vosalho qui prend la tête du Trophée car Maraval occupant la classe 2l ne participe pas au Trophée avec son I2000. Classement du groupe A: Bouscary, Vosalho, Maraval, Legrand. Nous avons continué à une bonne cadence pour ne pas trop perdre de places au Scratch. De très bon temps dans les spéciales (20 premiers) et dans les 5 premiers sur la fin du rallye. J’ai eu les félicitations de JL Clarr à l’arrivée de la spéciale du Vigan (ça fait plaisir et on oublie un peu la casse de la courroie). Avec tout ça, nous rentrons au parc fermé en étant aux premières loges de l’accident survenu à Bouscary sur le routier. Toute l’équipe est contente que nous soyons à l’arrivée, les points du Trophée Opel en poche. Nous rentrons avec la Golf de Serge à Marmagne. Il y avait Bijean, son père, mon frère, Serge et moi. Les autres, Bibi, la Boack et le gamin sont resté à la remise des prix et remontent lundi. Jean Marc s’est fait volr sa pochette, Serge s’est fait volé un phare et cassé la serrure, la Boack s’est fait cambrioler la voiture. Tout est bien qui finit bien quand même et il faut songer au plus vite au Rallye du Var dans 15 jours. Heureusement que l’Opel est fiable.


Classement:  12ème au scratch suite à la panne

Quelques photos
























Petit mot de jean Marc ANDRÉ 

Article de Jean Marc André "dit le Bijean"pilote bien connu et toujours branché


Critérium des Cévennes 1982                                                                   

[rédigé par JMA]                              

            Ce récit complète les données initiales du blog de Jean-Pierre et est destiné à donner un aperçu du potentiel et de la classe de Jean-Pierre, alors jeune pilote de 26 ans, qui participait pour la première fois de sa vie au fantastique critérium des Cévennes, épreuve mythique qui privilégie avant tout le talent du pilote. Comme le soulignait le vainqueur de l'épreuve, Jean-Claude Andruet, à l'arrivée: «Le critérium des Cévennes est sans doute le plus beau rallye ayant lieu dans l'hexagone.».

         Le critérium des Cévennes 1982, c'est 274 partants, dont une pléiade de rallymen reconnus sur le plan national: Jacques Alméras; Jean-Claude Andruet; Didier Auriol; Claude Balési; Jean-Pierre Ballet; Francis Bondil; Philippe Bouffier; Bruno Bouscary; Alain Cudini; Dominique De Meyer; Bernard Donguès; Hubert Haxaire; Jean-Hugues Hazard; Philippe Kruger; Thierry Lousteau; Jean-Pierre Manzagol; Jean-François Mourgues; William Oddoux; Jacky Ravenel; Alain Viano. On peut aussi mentionner certaines pointures locales: Adell, Autha, Authebon, Barat, Beltran, Bouzige, Compan, De Chaponnière, Favolini, Labrot, Le Neuresse, Lunel, Sarrazin, Védrines, Yvorra.            

             Le critérium des Cévennes 1982 comptait aussi pour plusieurs trophées de constructeurs, dont le trophée Opel. Vingt-trois Opel Kadett GTE, Manta GTE et Ascona i 2000 sont au départ. Elles sont emmenées par le leader du trophée Opel, François Vivier, son dauphin, Jean-Pierre Legrand (Opel numéro 39), et quelques autres furieux qui se battent pour les accessits, comme Egal, Fissier, Maraval, Vosahlo.

            Les Opel groupe A du trophée sont très véloces, mais fortement concurrencées au classement général par plus d'une vingtaine de voitures plus puissantes telles que les Ferrari 308 GTB, Porsche 911, R5 Turbo, Opel Ascona 400, Talbot Lotus.

            Se classer dans le «top ten» au «scratch» dans les épreuves chronométrées avec une Opel Kadett GTE groupe A, même si son moteur est préparé chez Edmond Simon, était une gageure qui relevait d'un authentique exploit sportif. Malgré une rupture de courroie d'alternateur en épreuve spéciale qui a pénalisé Jean-Pierre au classement général final, voici quelques données de temps réalisés en épreuves spéciales qui se passent de blabla pour asseoir toute la virtuosité dont a su faire preuve le fer de lance de l'écurie Marmagne-Auto dans une épreuve rendue encore plus difficile cette année là par des conditions météorologiques changeantes. 

            Epreuve spéciale 10, Le Vigan - Saint Laurent (15 km):
            quatrième temps scratch: Legrand en 11' 09''.

             Epreuve spéciale 12, Lasalle - L'Estréchure (11 km):
            dixième temps scratch: Legrand en   8' 24''.

            Epreuve spéciale 13, un morceau d'anthologie, Tourgueille - Les   Plantiers  Cols de l'Asclier et de La Triballe - Peyregrosse (41 km):
            septième temps scratch: Legrand en 34' 22''.

            Epreuve spéciale 15 (la dernière du rallye), Le Vigan - Saint Laurent (15 km):
            sixième temps scratch: Legrand en 11' 46''.

Rallye du Var
Championnat de FRANCE
27-28 Novembre 1982

Beau rallye de renommée, mais pas si agréable que les Cévennes où les routes sont uniques. C’est donc sous un temps pluvieux que nous disputons cette épreuve qui comprend des portions rapides, ravinées par la pluie, des torrents, des grosses flaques d’eau et du brouillard par moment. Le rallye du Var se déroule avec 5 spéciales à parcourir 3 fois.
La période de reconnaissances (deux jours avant) a été assez difficile vu la météo. Il a plu légèrement chaque jour, une spéciale avec 10 km de brouillard épais de jour comme de nuit. Les feuilles mortes sur la route, la tempête, le brouillard total le jour de l’épreuve. Il fallait vraiment venir à Ste Maxime pour trouver ce climat. La Kadett arriva donc derrière le Charly Breakus le vendredi 26 à midi. Contôle technique et achat de 2 TB15 et 4 SB10 au cas où. On passe la journée tranquille avec l ’assistance et dodo. Tempête toute la nuit et un vent impossible.Nous voilà donc à la première spéciale où 300 engagés passeront comme aux Cévennes mais avec plus de postulants à la victoire: Andruet, Thérier, Nicolas, De Meyer, Sau, Snobeck, Sarrazin, Lousteau, Balesi, Simonetti, Rouby, Cudini et Oreille parti en notoriété avec le n°14. Dans la première spéciale, remise en jambe et 3ème temps du groupe A derrière Oreille et Fissier, ça allait. Dans les autres spéciales, j’ai repris la file d’Oreille et assuré les 2èmes temps du groupe A. Tout au long de la nuit, il fallait contrôler la progression des Opel et maintenir la première place du trophée (car Alain Oreille est officiel OPEL) devant Fissier, Siaudeau, Vosalho, Benier. Je prenais aux alentours d’une minute par tour à mes poursuivants. Le dernier tour me laissait largement en tête du trophée et 2ème du groupe A, il fallait que j’assure mes points et du fait commencer à savouer cette bonne performance derrière Oreille car Fissier a perdu du temps sur crevaison, Vosalho et Benier avaient abandonné, seul le corse Siaudeau me tenait en point de mire à 1mn35. L’assurais donc un petit peu et le corse me reprit un peu de terrain et le jour pointait à l’horizon. J’avais auparavant eu des problèmes de chronométrage dans une spéciale qui perturbait beaucoup le classement pour le compte des écarts aux assistances. Je ne savais pas très bien si les 45 secondes d’écart dans la spéciale allaient retomber dans la bonne poche. Tout est rentré dans l’ordre par la suite et je termine 2ème du groupe A à 52 secondes d’Oreille et avec 2 mn 10 d’avance sur Siaudeau qui devance Autha sur Ascona. Mon assistance a très bien fonctionné, nous étions au complet, tous mouillés; les cabanes d’assistance avaient tenu le coup face au mistral. La plupart des copains sont rentrés à Marmagne, le dimanche après manger et le reste, Bijean père et fils, Roullot père et fils, Alain et moi étions restés à la remise des prix puis à l’Hôtel du Beau Site pour se remettre de toute cette fatigue. Le lendemain, on décolle à 10 heures, on s’arrête chez Simon qui est super content du doublé OPEL au 2 première place du groupe A. Retour à Marmagne à 20 heures. Repas chez moi et c’est fini pour la saison.
Classement 
14ème au Sratch - 2ème Groupe A et 2ème classe 2000

Classement du trophée OPEL FRANCE 82
1er   VIVIER 
2ème   LEGRAND
3ème   EGAL
4ème   FISSIER
5ème   VOSALHO
6ème   BENIER

Quelques photos :