1979 Nouvelle dimension
Coupe de FRANCE des rallyes sur terre
ANNÉE 1979
Programme TERRE
Préparation de la Chrysler 180 groupe 2 pour la Coupe de
France des Rallyes sur Terre
Elle comprend 9 épreuves
Rallye
Mistral
Rallye
de Nancy
Rallye
des Causses Rouergat
Rallye
Terres des Merveilles
Rallye
Bourgogne Franche Comté
Ronde
de la Première Terre
Rallye
des Mille Pistes
Ronde
des Terres de Beauce
Rallye
du Quercy
Les 6 meilleurs résultats seront retenus pour le classement
de la Coupe de France.
Adaptation du moteur JRD à carter sec
Puissance d’environ 200 CV
Puissance d’environ 200 CV
Protège carter
Protège réservoir (très difficile)
Renfort de tous les points d’ancrage
Combiné ressorts/amortisseurs spéciaux
Principales têtes d’affiche de la Coupe de France
Thérier Toyota
Nicolas 104
et Sunbeam
Darniche Stratos
Fréquelin R
5 Alpine
Saby R
5 Alpine
Pond Sunbeam
Dorche Kadett
GTE
Lousteau Kadett
GTE, Toyota 2l
Pégoix Escort 2000RS
Lapie CX
2400 GTI
Chauche 104
zs
Luc CX
2400 GTI
Errani Kadett GTE
Swaton Kadett
GTE
Bouzat Kadett GTE
Legrand Chrysler 2litres
Lunel Kadett GTE
Cabaniol Kadett GTE
Pagani Sunbeam TI
Chaperot Kadett GTE
Eyre
Munsell Sunbeam
Makinen Coupé
504 V6
Coppier 104
et Golf
Quagliozzi Honda Civic
Susset Strakit SC2
Morin Strakit SC2
Forin Strakit
SC2
Roux R 5 Alpine
Haumant R 5 Alpine
Montezin R 5 Alpine
Santucci Toyota 1600
Carlotti 104
Schumann R 5 Alpine
Restellini 504
Lartigue 504
etc...
Rallye des Causses Rouergat 1979
3ème épreuve de la
Coupe de France
14 et 15 avril 1979
Première participation en course de
l’année 1979
Départ pour le Causse (Figeac-Capdenac) vers 15 heures le
vendredi 13 Avril
Arrivée à CAPDENAC vers minuit, voyage difficile vu la
traversée du Massif Central (Aurillac Mauriac)
Assistance: Louis, Jean Louis, Gilles, Pascale et Gérard Demeuzois.
Équipage:
LEGRAND J.P - LELONG B.
Spéciales très étroites, rapides, bordées de murs de pierre
tranchantes. Dans la première spéciale, on crève le réservoir, nous sommes
coincés en spéciale, on essaie de réparer avec du scotch mais ça ne va pas. On
repart avec le réservoir ¼ plein jusqu’ à l’assistance. L’assistance nettoie le
trou et c’est à l’aide d’un paquet de chewing-gum que l’on peut finir l’étape.
Dans une spéciale très étroite, on monte sur un mur de
pierres à un carrefour à angle droit. La voiture est à 45° par rapport au sol,
l’aide avant droite est touchée légèrement ainsi que le clignotant. Des
spectateurs poussent et on repart. Le terrain est très glissant (glaise). Dans
un grand S on entend du bruit dans le train avant; on s’arrête en spéciale, on
détord l’aile avant et on regarde ce qui peut faire du bruit; juste quand nous
allions repartir, la voiture qui était partie après nous arrive, nous la
laissons passer (mais qu’est-ce qu’elle allait doucement) et pas moyen de la
doubler.
Du fait de notre incident de réservoir et du retard pris sur
le routier (road book très mauvais), nous étions énervés. A 7 heures le soir,
on avait fait 4 spéciales sur 12. En plus, au détour d’un petit chemin, ce fut
le bouquet: le buggy qui a terminé dernier l’année précédente nous percute la
Chrysler. Cette fois-ci, elle n’est pas belle à voir; tout le devant est broyé,
on perd du temps et on arrive à la 8ème spéciale (il n’y a plus de contrôleur à
20 heures) En tout 8 spéciales (un tour de moins que tous les autres
concurrents). On avait peut être la chance de repartir le lendemain si la
voiture ne perdait pas son essence car le réservoir s’est repercé dans un autre
endroit et le parc à coureurs en était imprégné. Il fallut donc choisir: Abandonner
ou essayer de réparer dans le parc (simplement le pilote). Vue l’importance de
la fuite, et que l’on ne pouvait plus la localiser, ce fut l’Abandon.
Tout le monde file au restaurant (très copieux) puis au lit
(5 dans la chambre) et le lendemain le spectacle était à nous!!!
Nous étions bien loin de notre base Marmignaude.
Quelques photos :
Rallye Terre des Merveilles 1979
le 28 et 29 Avril 1979
le 28 et 29 Avril 1979
4ème épreuve de la
Coupe de France
Très beau rallye, où tous les habitués se retrouvent sur des
routes très tortueuses et bordées de précipices assez imposants. Nous passons
même dans des épreuves empruntées par le
Tour de France Auto. De plus, la pluie est de la partie à partir de la fin de
l’après-midi. Nous sommes 22 ème au classement général et 8ème du Groupe 2 le
dimanche matin après avoir parcouru la moitié du rallye. Nous repartons donc en
bonne position pour affronter les dernières spéciales sous forme de boucle sur
un très bon revêtement. Nous repartons le couteau entre les dents. Ca allait de
mieux en mieux. Déjà des équipages tels que ERRANI et SWATON avaient abandonné,
nous progressons déjà au classement et le temps des spéciales était de mieux en mieux. La Chrysler encaissait toutes les contraintes jusqu’à ce que
l’embrayage cède dans une très jolie spéciale bordée de grands prés. C’était
fini pour la deuxième participation, il n’y a pas moyen de s’en sortir. Nous
étions quand même pointés en 15ème position à ce moment précis et 5éme du groupe 2. Nous étions quand même 110 au départ. Nous signalons notre abandon
aux Mâconnais QUAGLIOZZI afin de prévenir notre assistance. Ils mirent très
longtemps à nous localiser et nous dûmes attendre 3 heures ½ avant de la
retrouver.
Nous n’avions plus qu’à rentrer à MARMAGNE afin de remettre
la voiture en état.
Ce fut la deuxième participation en coupe de
France. Ça s’annonçait déjà très mal.
Quelques photos:
L'assistance et l'équipage en plein boum !
Rallye Bourgogne Franche Comté
le 12 et 13 Mai 1979
le 12 et 13 Mai 1979
5ème épreuve de la
Coupe de France
Après les deux abandons des rallyes précédents, nous avons
monté un embrayage Porsche. Pour la mise au point, nous avons trouvé une piste
d’essai aux alentours de La TAGNIERE. Une jolie piste avec de jolis virages. Le
Vendredi, c’est-à-dire la veille, nous allons essayer la voiture pour regarder
la carburation et combler le trou qu’il y a en passant les vitesses. Tout va
bien, ça va mieux, mais à la nuit tombante, à la dernière montée d’essais, je
tape une pierre dans une grande glissade. La pierre casse la jante et m’envoie
dans une petite rigole. Bilan! Tout le demi-train avant cassé, on rentre
difficilement, on répare avec tous les ennuis possibles; Gérard Demeuzois se
brûle à la figure, docteur et tout et tout. Enfin la voiture est terminée vers
5 heures du matin. J’ai été me coucher avant. Nous pouvons donc partir le
lendemain pour TOURNUS (contrôle à 9 heures) Départ à 14 heures des premières
voitures; il y a tout le gratin Fréquelin, Thérier, Saby, Dorche, Lousteau,
Pégoix, Bouzat et tous les autres. Le prologue se courant samedi après-midi,
nous rentrons vers 19 heures en 15ème place scratch, 4ème du groupe 2 et 2ème de classe. Tout allait pour le mieux et le lendemain matin commencèrent les
ennuis; une durite d’huile coupée, on répare avec l’assistance venue sur place
et on repart avec beaucoup de retard. Après une belle course où nous avions été
tout du long applaudis Bernard et moi, c’est la sortie de route dans les vignes
de Chardonnay (c’est fini, la voiture est cabossée de partout et la direction
est débranchée), une rotule de direction a coupé en plein appui sur une bosse
et pas de détail. Nous perdons le bénéfice d’une belle course sur un terrain
très roulant. Nous allons récupérer la voiture et nous nous rendons à la remise
des prix à Tournus où un buffet froid attendait tous les participants (très
belle soirée où l’on parla beaucoup de la Chrysler 180).
Retour à MARMAGNE pour la remise en état et le choix d’une
discipline plus facile pour éviter les frais de matériel et les remises en état fréquentes.
Quelques photos:
BILAN
Cette expérience sur la terre m'a apporté encore plus de maîtrise mais nous a fait remarquer qu'il fallait bien avoir une voiture " blindée " pour affronter ce type de terrain.
Il fallut trouver une solution pour sauvegarder la voiture.
On arrête donc la coupe de France des rallyes sur terre à contre cœur mais il
le fallait pour revenir à des rallyes sur asphalte moins onéreux pour moi car
ils se déroulent dans notre région. Voilà donc la voiture qui se refait chez Gérard Demeuzois avec Jean Louis et Eric pour retrouver toute l’allure racée d’une
berline de route. Les pneus « terre » restent à la cave tandis qu’une
dizaine de T.B.15 et S.B. 11 arrivent en renfort. Entre temps, on parle de
publicité et Gérard réussi à convaincre les huiles IGOL qui apporteront leur soutien décoratif avec de petites
finances pour la victoire. La voiture est jolie en bleu blanc rouge et conserve
sa mécanique 200 CV avec la boîte 4 d’origine comme auparavant. L’origine des
huiles IGOL étant Nevers, on disputera donc la course de côte de BONA à
proximité et cela nous permettra de régler la voiture.
Toute l’équipe se retrouvera donc à BONA le 22 juillet 1979
avec la splendide Chrysler. Le responsable des huiles IGOL doit venir l’après midi et compte sur une victoire !
Une photo avec Gérard DEMEUZOIS:
Une photo avec Gérard DEMEUZOIS:
Course de Côte de Bona
22 juillet 1979
La voiture arrive le matin avec Gérard Demeuzois directement
de Nevers (IGOL) on ne l’a pas encore roulée. Journée ensoleillée, tout va pour
le mieux. 2 montées d’essai et de 2 de course. Les 2 montées d’essai servent à
me remettre la voiture en main, je prends les accotements assez souvent (je
n’évaluais plus très bien l’adhérence de l’auto en fonction de son inertie)
Enfin pour les essais, j’étais battu par la Kadette GTE groupe 2 version côte
de Colin. Pour la course ce fut le suspens; dès la première montée, je suis
devant et 1er du groupe 2 avec 11/100 de mieux; à la deuxième montée, Colin
améliore et moi je refais encore mieux et je le prends avec 16/100 de mieux et
premier du groupe 2. Première sortie sur asphalte et la victoire du groupe 2 et 1 er
classe 2000 cm3, tout va pour le mieux avec une interview en redescendant la
course de côte. Je gagne donc devant Colin et se GTE, une belle coupe et une
pièce d’or de 20 centimes.
Course de Côte des Combes (Saint
Bonnet de Joux)
29 juillet 1979
Journée ensoleillée, goudron fondant, course assez rapide
avec des bouts droits entrecoupés de S techniques, enfin tout pour que la
Chrysler puisse réussir.
Les essais se passent assez bien et je suis dans les 5
premiers du groupe 2 et 1er de classe.
En groupe 2, l’opposition venait de Jim Millot, Alves,
Damnon, Vincent, Dumas, Chamaraud et autres.
Sur le tracé, je n’ai pas pu tenir les Rallyes II groupe 2
de Millot et Alves.
C’est la dernière année pour cette course de Côte car les
riverains ne veulent plus être gênés. (Châtelain grognant !)
Classement : 3ème du groupe 2
Course de Côte d’Uxeau
12 août 1979
La voiture a eu quelques petits réglages nouveaux et nous
arrivons à Uxeau la veille de la course. Je fais quelques montées d’essais avec
la 1100 du « Gamin » et nous nous retrouvons toute l’assemblée MARMAGNE AUTO sous la tente. Une montée d’essai le dimanche matin et tout va bien.
L’après-midi, la bagarre arriva en groupe 2 entre Alves, Dumas, Brenon,
Vernanchet, Vincent et autres.
Le soleil haut dans le ciel, tout le monde à l’abri des
buvettes et du feuillage. Ceci n’empêcha pas une vingtaine de sorties de route
car la route était recouverte de goudron fondu; ce fut très difficile de faire
mieux à la 2ème montée sans prendre de gros risques. J’avais le meilleur temps
à la 1ère montée du groupe 2 avec seulement quelques dixièmes sur les autres,
il fallait bien calculer la 2ème; j’avais l’avantage de partir sur la dernière
ligne du groupe 2 et on me fit signe que "Jésus " Alves avait amélioré. Brenon
(Escort 2000 RS) part juste devant moi comme un boulet car il est très près. Je
le suivais des yeux dans l’ascension et il sort de la route dans le dernier
droite. Il fallait donc que je porte une petite attaque pour reprendre Alves de
quelques petits dixièmes. C’est parti, la voiture glisse de droite à gauche
mais ca va très bien, grande glissade dans le dernier droite et arrivée sur le
temps record du groupe 2.
Je gagne donc le groupe 2 et je suis très heureux. En fait
c’est une super victoire vu le nombre de spécialistes côte engagés ce jour là.
Toute l’équipe est joyeuse.
Classement : 1er groupe 2
Course de côte de BETTANT
26 août 1979
Temps pluvieux, humide, soleil tiède par moment
Course de Côte très technique, sinueuse à souhait avec
quelques portions droites dès le départ.
Beaucoup de monde en groupe 2 avec des Escort, GTE, Capri,
BMW, Rallye II et autres.
Les essais: 1 montée où il fallait faire très attention car
la route était mouillée et grasse en sous-bois; J’étais dans les cinq premiers
du groupe aux essais.
La première montée de course se passa pour le mieux. Dès le
départ, où tout se passait à peu près à fond jusqu’à l’épingle gauche plus
loin, humidité, sous-bois, une enfilade prise à la finlandaise, 80 mètres et freinage pour épingle gauche mais hop « tête à queue » autour du
train avant. C’était foutu, il fallut faire un réglage de freins
avant le départ de la deuxième montée et la pluie se mettait à tomber. Le
freinage était déréglé à la molette. Je fais quelques aller et retour dans la
ligne droite du parking et hop au départ. Très dur de faire quelque chose de
bien et de reprendre le groupe 2 car la route était trempée, une bonne partie
des formules et barquettes hésitait à repartir.
Enfin je pars, tout va bien, TB15 comme au début, ça glisse
et je fais le meilleur temps du groupe 2 juste devant la GTE de Chevillard et
10ème au Scratch mais loin des temps réalisés sur la route humide de la 1ère
montée.
Le pilotage rallye à bien servi !
Photos :
Le pilotage rallye à bien servi !
Photos :
Rallye de la Châtaigne (Casino de
SANTENAY)
13 et 14 octobre 1979
Championnat de France
Beau Plateau: Béguin, Mouton, Clarr, Bondil, Cudini, Loubet,
Viano, Swaton Hazard, Vincent.
Départ de Santenay le samedi vers 10 heures: la voiture se
met à tourner sur 3 pattes et s’arrête dans la spéciale à plusieurs reprises. Je me retrouve en fond de classement du prologue. Tout est déjà foutu pour
accéder aux premières places du groupe 2. Viano m’a doublé dans la première
spéciale. On essaie de trouver la panne à l’assistance (changement de carbus,
allumage, pompe électrique). On repart l’après-midi pour la Canche et pas de
problème jusque là. On fait le spécial et 7 ème temps Scratch ex aequo avec
Clarr.
Deuxième spéciale, ça recommence, le moteur dérate et je
m’arrête à plusieurs reprises dans la spéciale St Prix / Beuvray 30ème temps.
Troisième spéciale, La TAGNIERE et c'est l'abandon car la voiture
refuse tout service. Je suis donc rendu au rôle de spectateur.
Il y avait du chatterton dans le réservoir et ça bloquait
les pompes électriques pour l’arrivée d’essence du réservoir.
L’année avant c’était des saletés dans les jerrycans d’assistance... décidément les bons résultats sont gommés et c'est décourageant pour toute l' équipe.
Quelques photos :
Quelques photos :
Rallye des Hautes Côtes (Dijon)
20 et 21 octobre 1979
Très belle nuit de rallye avec tout le gratin régional.
Rallye sans problème spéciaux dans la région de Pont de Pany
où les spéciales sont très belles. En reconnaissances, nous avons perdu une
jante sur la Rallye II de la Boack sans trop de gravité. Dans les spéciales,
nous avons réalisé les 5 premiers temps Scratch régulièrement; un public très
enthousiasmé par la Chrysler qui applaudissait au passage.
Classement :
2ème Scratch derrière Jean Claude JUSTICE
1er groupe 2
Rallye du MONTBRISONNAIS
3 et 4 novembre 1979
Très beau rallye au départ de MONTBRISON sur de belles
routes sinueuses et étroites, il y avait même un petit pont où la Chrysler
accrochait légèrement le muret. En
groupe 2, il y avait tous les spécialistes du groupe, Morel, Turnel et autre GTIstes.
La Chrysler n’allait pas trop mal et on a réalisé le 4ème temps scratch dans la
première spécial et toujours dans les cinq premiers par la suite avant que la
boîte à vitesse n’explose à la fin de la 1ère spéciale du 2ème tour. Dans cette
spéciale, nous étions parti Bernard LELONG et moi plus rassurés car le tour avant, nous
n’avions plus de radio de bord et cette fois-ci, on disposait de la fameuse
tactique du « dégueuloir » relié à mon casque par un tuyau. Dans une
grande enfilade suivie d’un droite dur, le tuyau forçait sur mon casque qui lui
n’était plus attaché car on était très juste, le casque s’enlevait presque de
ma tête. Quand j’ai voulu le retenir, nous arrivions à toute pompe dans le
droite dur et ce fut donc une légère sortie dans le talus en terre où nous avons
perdu 15 secondes. Cette spéciale nous fut fatidique car à la fin la
boîte explose et c’est l’abandon. Pour nous, c’est encore du temps et de
l’argent perdus mais avec le plaisir de savoir qu’en fonction du temps perdu
dans cette spéciale sur la légère escapade au fossé et mon temps du premier
tour, nous aurions fait le scratch devant Pradelle, Morel, Egal, Turnel.
Mais avec des Si !!! Il faut être à l’arrivée.
Photo
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